Comment j’ai surmonté la dépression en triomphant d’une vie de procrastination

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Je suis Jessica, et j’écris ces lignes aujourd’hui avec un énorme sentiment de soulagement. J’ai vraiment l’impression qu’un poids énorme a été enlevé de mes épaules, et je veux vous dire pourquoi.

J’espère que vous vous épargnerez les souffrances que j’ai endurées et que vous surmonterez la procrastination avant qu’elle ne vous inflige le même sort qu’à moi. Même si j’en suis sortie beaucoup plus heureuse et, franchement meilleure, je ne souhaite à personne d’avoir à parcourir ce chemin.

Un jour comme les autres

D’aussi loin que je me souvienne, j’étais un procrastinatrice. À l’école primaire, mes professeurs m’ont prévenu que mon habitude d’attendre la dernière minute pour faire mes devoirs me retomberait dessus un jour. Inutile de dire que leurs conseils sont entrés par une oreille et sont sortis par l’autre.

Cela a continué à l’université, mais j’ai quand même pu obtenir mon diplôme sans trop de stress. Bien sûr, j’ai dû passer quelques nuits blanches, mais cela faisait partie de la vie d’un étudiant, pour autant que je sache. De plus, si je faisais une erreur, j’étais la seule à en souffrir. Tout ça a changé quand j’ai fondé une famille.

Les conséquences

Quelles différences les responsabilités ont-elles apporté ? Par le passé, lorsque je réussissais à mener à bien un projet ou à faire quelque chose en dépit de ma procrastination, je ressentais un énorme sentiment d’accomplissement. « Je l’ai enfin fait ! »

Mais lorsque ma procrastination a commencé à affecter directement ma famille, ce sentiment de prendre le dessus sur le monde s’est transformé en un sentiment omniprésent de crainte.

Tout à coup, ma procrastination rendait la vie de mes proches plus difficile et plus seulement la mienne. Attendre la dernière minute pour prendre des rendez-vous chez le médecin pour les enfants signifiait tout d’un coup mettre leur santé en danger !

Les retards dans le paiement des factures mettaient mon mari dans tous ses états et nous ont causé de nombreux maux de tête alors que nous essayions de mettre de l’ordre dans nos finances.

Pendant tout ce temps, je savais que si je pouvais prendre de l’avance au lieu d’attendre toujours le dernier moment tout serait vraiment plus facile et ma famille s’en porterait que bien mieux.

Mais je n’y arrivais tout simplement pas.

Comme ma procrastination continuait à causer des difficultés à ma famille, j’ai sombré dans une dépression et une anxiété de plus en plus profonde. Non seulement j’avais l’impression d’être une ratée pour avoir causé tout cela, mais mon humeur quotidienne était également de plus en plus sombre.

Je n’étais pas une personne agréable à côtoyer.

Bien sûr, mes enfants l’ont compris, et ils faisaient tout pour régler les problèmes avec mon mari plutôt qu’avec moi. Ce qui me donnait l’impression d’être un parent pathétique.

L’ultimatum

Alors que je regardais mes enfants grandir sans participer à leur vie, sans les encourager dans leurs réussites et sans les aider lorsqu’ils se trompaient, mon mariage était au bord de l’effondrement. Mon mari ne pouvait tout simplement pas tout faire, surtout lorsqu’il devait consacrer son temps et son énergie à me soutenir moi en plus des enfants.

Il m’a donc posé un ultimatum. Corrige ça sinon je te quitte.

Il savait que c’était le seul moyen de me faire comprendre.

Il m’a aidé à trouver un thérapeute pour essayer de trouver la cause de ma procrastination et de toute l’angoisse mentale qui l’accompagnait.

Mais cela s’est avéré plus facile à dire qu’à faire.

Si ma thérapeute a pu m’aider à avoir des informations sur le lien entre ma procrastination et ma dépression, changer mon comportement était une autre histoire.

La première chose qu’elle a essayée, bien sûr, a été un cocktail d’antidépresseurs et de médicaments contre l’anxiété. Après six mois de traitement, je me sentais encore plus déconnectée du monde qui m’entourait. Pire encore, la procrastination continuait d’être ma façon de faire face à presque tout. Je voulais arrêter les médicaments, mais mon mari et mon thérapeute étaient réticents à l’idée de le faire sans quelque chose pour les remplacer.

Puis, un matin, mon mari m’a appelé pour me montrer un site. Il posait des questions approfondies sur la nature de ma procrastination et sur ce que je ressentais, et il m’a convaincue d’y répondre honnêtement.

Recadrage

Sur la base de mes réponses, le système, guidé par des psychologues et des professionnels du bien-être, créa un plan personnalisé de trois mois qui, selon lui, me permettrait de surmonter ma procrastination.

Mon mari et moi étions tous deux sceptiques – après tout, rien d’autre n’avait fonctionné jusque-là.

Mais pour cette même raison, et parce qu’ils offraient une réduction importante qui rendait le programme considérablement moins cher qu’une thérapie, nous avons décidé de tenter le coup.

Je ne vais pas vous dire que les choses ont changé du jour au lendemain, cela n’a pas été le cas. Le mois qu’il m’a fallu pour commencer à voir des résultats était une infime partie des mois où j’ai stagné avant cela et aux années passées à être tiraillée

Mais les résultats sont enfin arrivés, et ma vision de la vie a complètement changé.

Prendre de l'avance

Ce programme a essentiellement consisté à reconnecter ma routine quotidienne de sorte à complètement oublier le mot procrastination. J’avais enfin compris qu’attendre pour faire quelque chose était bête quand je pouvais le faire tout de suite.

C’est ce changement complet de perspective qui m’a libéré de la procrastination, et comme j’ai commencé à adopter une approche proactive dans ma vie, mon estime de soi a également commencé à croître. Je n’avais plus l’impression d’être une ratée ; je n’avais plus l’impression d’être quelqu’un que personne ne voulait côtoyer.

Et cela a fait toute la différence dans ma vie de mère et ma vie professionnelle.

Enfin, j’ai l’impression de ne pas être constamment en train de rattraper mon retard, et j’espère ne plus jamais avoir à ressentir cela.

Et dire que tout a commencé par un simple quiz !

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Si vous êtes dans une situation comme la mienne, il y a beaucoup à gagner à l’essayer.

Bonne chance !

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